© Miliana Bidault
Une Narratrice s’adresse aux spectateurs pour leur exposer le cas d’une Femme « à qui rien n’arrive ». Nous voici plongés au cœur de l’intérieur de « ELLE ».
Assortie au mur de son papier peint, ELLE n’a qu’un objectif : finir d’accomplir la longue liste de ses tâches quotidiennes incompressibles, à un rythme robotique dicté par la machine. Prise au piège dans les méandres d’une publicité virtuelle, ELLE est amenée à signer un contrat avec un Commercial spécialisé en « production de choses qui arrivent ». Voilà cette femme à qui rien n’arrive confrontée à ce qu’elle redoute le plus : qu’une chose lui arrive.
ELLE va basculer dans un monde de plus en plus absurde et délirant.
Drôle et grinçant, narré à la 3ème personne, La Femme à qui rien n’arrive est un conte moderne destiné à nous faire dresser les cheveux sur la tête. Sous sa forme légère, il parle en profondeur de notre immobilisme, de notre solitude, amplifiés par nos dépendances aux machines et à leurs injonctions. Il propose un éclairage vertigineux sur notre époque et interroge, joyeusement, les perspectives de notre horizon collectif.
Après le succès de Déshabillez-Mots, les chroniques de France Inter adaptées au théâtre qu’elle a co-écrites avec Flor Lurienne, Léonore Chaix nous revient en solo avec La Femme à qui rien n’arrive, mis en scène par Anne Le Guernec. Elle prête sa virtuosité et son talent comique à ce polar métaphysique déjanté, en interprétant tous les personnages, qui ne sont pas toujours des humains…
Texte paru dans la Collection des quatre-vents – Éditions L’avant-scène théâtre
PRESSE
TTT TÉLÉRAMA : « L’ordinaire s’emballe jusqu’à la folie [lorsque] Léonore Chaix interprète en clown énigmatique son infernal tissage de verbe, de dinguerie, de mélancolie. De son écriture originale et troublante, [elle] dérange nos quotidiennes certitudes autant qu’elle fait rire. Finement. »
FRANCE INTER – Le Masque et la Plume : « Désopilant, déchirant, l’écriture est extravagante et c’est une petite pépite. »
L’HUMANITÉ : « L’actrice prête une vie trépidante à ce conte sur une solitude de femme, dans une sobriété plastique digne d’éloges. Sur sa chaise, Léonore Chaix parle, grimace et bruite avec art cette mésaventure délirante. »