(c) Paul Desveaux
« Le 1er février 2017, un enfant venu assister à la création théâtrale Le Lac avec sa mère disparaît avant la fin de la représentation. Cinq ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. On ne le saura sans doute jamais. »
Voici le point de départ de La Disparition, spectacle en forme de quête, qui explore les frontières du réel et de la fiction.
Dans cette création participative, le spectateur joue un rôle fondamental et est invité à mêler ses expériences personnelles au récit en construction. Cette rencontre avec le spectateur est au cœur même du travail du Groupe Fantôme, qui conviait déjà le public lors des répétitions du spectacle.
« Nous voulons décentrer l’objet du spectacle », expliquent ceux qui considèrent le théâtre comme une expérience commune, un dialogue intime. L’environnement, d’abord nu et brut, participe à l’immersion sensorielle et tend doucement vers l’hypnose.
À la fin de la représentation, chacun reconstruit l’histoire comme il le souhaite, et sort avec ses propres réponses.