(c) Paul Desveaux
Dans une grande maison de famille, des amis jouent aux cartes, peignent des tableaux, écrivent des poèmes, chantent et jouent de la musique, parlent de science, d’art, d’amour.
Ces enfants du soleil rêvent d’un monde où le peuple serait instruit et éduqué et où la violence n’existe pas.
Pourtant le choléra et les émeutes font rage dehors.
À travers ce huis-clos, Gorki peint le tableau d’une société déchirée dans des conflits culturels et sociologiques. Cette mise en lumière sur les questions qu’il se posait en 1905 nous interroge sur nos préoccupations contemporaines.
Ne sentons-nous pas aujourd’hui ce qu’hier soufflait ?
Aksel Carrez