(c) Paul Desveaux
Futur lointain. Susie-Lou, jeune rescapée de la dernière guerre, voit son quotidien bouleversé lorsque Franck, soldat errant, trouve refuge dans le bunker où elle vit enfermée depuis six ans. Le jeune homme apporte avec lui la nouvelle du « débordement » : dans sept jours, toutes les eaux du monde auront débordé, et ce sera la fin.
Dans l’agonie brutale de leur humanité, Susie-Lou et Franck auront sept jours tenter de vivre ce qui reste à être vécu, de guérir ce qui reste à guérir, et peut-être, qui sait, de sauver ce qui reste à sauver.
Avec Le Débordement, nous avons voulu donner une réponse à notre monde de plus en plus déshumanisé. Guerres, menaces de guerre, montée des extrêmes. L’histoire a montré que ce qui entraîne les conflits mondiaux vers toujours plus de violence, c’est la déshumanisation progressive des êtres humains. Malheureusement aujourd’hui, elle est de plus en plus flagrante.
Par le biais de Susie-Lou et Franck, nous avons voulu que la parole humaine des « tou.te.s dernier.e.s » soit entendue. Que diront nos arrière-petits-enfants lorsque, à cause du monde détruit que nous leur aurons laissé, iels verront leur fin précipitée ?
En traitant de sujets pour le moins actuels mais surtout violents, notre volonté était de raconter l’histoire des humain.e.s qui disent « non » aux guerres, qui sont épuisé.e.s de la persécution de notre humanité mais qui en payent toujours le prix.
Avec Le Débordement, nous avons souhaité remettre l’essentiel sur la table : l’Humanité comme seul espoir, comme seule réponse face à la violence qui tue.
Joris Mugica et Fiona Stellino