(c) Miliana Bidault
La Princesse Maleine : toute première pièce d’un jeune poète belge de 27 ans, ou comment la mort d’une princesse devient la mort la plus poétique de la littérature de cette fin du XIXième siècle ! Maurice Maeterlinck nous offre avec La Princesse Maleine une œuvre de génie qui fut immédiatement saluée par la critique et qualifiée de chef d’œuvre, et d’aucuns ne tardèrent pas à le comparer à notre plus grand dramaturge : Shakespeare …
Un Shakespeare Belge !
Car il y a en effet quelque chose de pourri au royaume d’Ysselmonde : le vieux roi Hjalmar n’est plus le même depuis qu’il a recueilli la reine Anne, et les astres présagent le pire, on dit que « les étoiles à longue chevelure annoncent la mort des princesses »…
Au soir des noces entre le prince Hjalmar et la princesse Maleine, fille du roi Marcellus, le vieux roi Hjlamar terrorise sans raison ses hôtes et leur promet la guerre. Le château est incendié, le roi Marcellus meurt ainsi que sa femme Godelive, et Maleine se trouve emprisonnée avec sa nourrice dans une tour …
La Princesse Maleine est une pièce qui baigne dans un climat d’angoisse et d’épouvante où la Nature même, apparait sous une lumière surnaturelle : le vent, la pluie, la foudre s’incarnent au même titre que les autres personnages qui tentent d’échapper aux puissantes forces du mal.
Dans ce monde étrange où les malheurs se promènent la nuit, la fatalité gouverne les fiancés perdus, Maleine et le prince Hjalmar, victimes des machinations de la terrible reine Anne …
La Princesse Maleine, vraie féérie noire inspirée d’un conte de GRIMM, qui oscille entre tragédie et conte, est aussi un vrai mélange des genres comme chez Shakespeare, et c’est cela qui a guidé notre choix. Nous privilégions le travail de groupe où chaque comédien.ne reste « en jeu », au plateau, après s’être costumé.e ou « silhouetté.e ».
Nous avons cinq semaines de travail pendant lesquelles nous allons tou.te.s ensemble chercher une forme et construire à partir d’un montage des cinq actes de l’œuvre de Maeterlinck. Pendant ces cinq semaines de travail, il n’y aura aucune zone de confort, nous allons tou.te.s ensemble participer à la création d’une forme, et nous comptons sur votre exigence et engagement, en dépit de ce que cette période singulière nous impose .
Océane Mozas et Igor Skreblin